En phase travaux 

Concernant le traitement des eaux, en phase travaux, des parties de l’installation devront être déconstruites pour permettre de libérer de l’espace afin de construire les nouvelles. Ces opérations se feront « pas à pas », selon un phasage
détaillé qui sera prédéfini. La capacité des installations de traitement conservées sera provisoirement augmentée pendant ces périodes transitoires afin de pouvoir traiter le flux et conserver un niveau de traitement conforme aux arrêtés en vigueur. Dans cette période sensible, un traitement de désinfection complémentaire des eaux traitées sera prévu afin d’éviter tout risque d’impacter la qualité des eaux de baignade.
S’agissant du chantier à proprement parler, la mise en œuvre d’une charte de « chantier vert » est prévue. Les déchets de démolition seront par exemple triés et évacués via des filières adaptées afin de favoriser le recyclage des matériaux. La certification BREEAM « very good » fixe en particulier un grand nombre d’objectifs et de contraintes environnementales à respecter durant la phase de construction.

En phase de fonctionnement

Le site du complexe Haliotis est situé à l’interface entre la promenade des Anglais et l’aéroport Nice Côte d’Azur. Aussi, l’insertion paysagère du futur complexe, dans un secteur touristique, constitue un objectif majeur du projet Haliotis 2. Plus particulièrement, le site est situé en bordure du périmètre classé au patrimoine de l’UNESCO. Par ailleurs, le complexe Haliotis est situé dans le périmètre de l’OIN Eco-Vallée Plaine du Var, où le nouveau quartier d’affaires international Grand Arénas est en pleine mutation.

 

Toutefois, et malgré son importante superficie, les installations de la station restent actuellement très discrètes dans le paysage. Ce caractère provient essentiellement de la faible hauteur des ouvrages et de la forte végétalisation de l’environnement immédiat. Ainsi, la géométrie des ouvrages et la présence d’importants espaces verts atténuent fortement le caractère industriel des installations. En l’état, la station peut apparaître comme un simple prolongement des installations aéroportuaires. Dans ce cadre, le maître d’ouvrage veillera à ce que les futures infrastructures s’insèrent dans l’environnement immédiat, tant au niveau de la volumétrie et de la hauteur des infrastructures qu’au niveau de la végétalisation du site afin de conserver la qualité architecturale, de cette « entrée de ville ». Plus particulièrement, le maître d’ouvrage souhaite qu’un travail d’écriture architecturale soit mis en œuvre, impliquant que le futur concepteur tienne compte également de la façade vue du ciel et celle vue depuis la mer.

 

La maîtrise des risques

L’évolution des phénomènes climatiques intenses liés au changement climatique nécessite d’être prise en compte dans la conception du projet. Compte tenu de la topographie du site, c’est le risque de submersion marine qui est le plus impactant. Pour s’en prémunir, l’analyse statistique de l’ensemble des derniers phénomènes observés a été effectuée pour essayer d’appréhender au mieux l’évolution déjà constatée des phénomènes météorologiques.  

En savoir plus sur le Plan de prévention des risques (PPRI) du Var

  • sur cette base, un niveau de tempête centennale a été défini (alors que la référence habituelle pour ce type de projet est la cinquantennale, cela signifie que la probabilité que ce niveau soit atteint une année donnée est de 1/100. Cela ne signifie pas que ce niveau sera atteint une fois tous les 100 ans) ;
  • il a été ajouté la surélévation de la mer liée à la marée et aux dépressions en cas de mauvais temps ;
  • il a également été ajouté la surélévation du niveau de la mer liée au réchauffement climatique simulé par le GIEC et considéré par la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) à l’échéance 2100 (alors que le projet est considéré pour une durée de vie de 50 ans).

En savoir plus sur la caractérisation des niveaux marins à horizon 2100

Les ouvrages devront être calculés en prenant en compte les risques de submersion induits par ces hypothèses. Le risque sismique a également été pris en compte en allant au-delà des obligations réglementaires afin de limiter les conséquences liées à ce risque. Les dernières simulations de tsunami effectuées par le BRGM ont également été prises en compte.