Altimétrie : détermination et mesure des altitudes d’un lieu ou d’une région donnée. Sa détermination débouche généralement sur la conception d’une carte topographique où les altitudes sont indiquées sous la forme de points locaux ou sous la forme d’isohypses.

Bassin d’orage : ouvrage qui stocke les eaux de pluie sur un réseau unitaire dans l’optique d’un traitement biologique futur en station d’épuration.

Bassin versant : espace drainé par un cours d’eau et ses affluents. Toutes les eaux dans cet espace s’écoulent et convergent vers un même point de sortie appelé exutoire : confluent, cours d’eau, lac, mer, océan, etc.

Biofiltre : matériau filtrant auquel se fixent des micro-organismes. Ces micro-organismes y prolifèrent pour former une couche biologique qu’on nomme biofilm, ayant une apparence vis- queuse et boueuse.

Chaulage : technique de traitement à la chaux qui consiste à apporter des amendements ou produits basiques, calcium et magnésium, c’est-à-dire des molécules chargées positivement.

Clarificateur : décanteurs utilisés dans les installations à boues activées pour séparer l’eau traitée de la biomasse, décanter les boues et les épaissir suffisamment afin que leur recirculation en tête des bassins y maintienne la concentration en biomasse à la valeur désirée.

Compostage : processus biologique aérobie de conversion et de valorisation des matières organiques en un produit stabilisé, hygiénique, semblable à un terreau, riche en composés humiques et minéraux, le compost.

Décantation : effet de séparation, sous l’effet de la gravitation, de plusieurs phases non-miscibles dont l’une au moins est liquide ou gazeuse. On peut ainsi séparer soit plusieurs liquides non-miscibles de densités différentes, soit des solides insolubles en suspension dans un liquide ou un gaz.

Déchets fermentescibles : déchet dont le traitement fait appel à l’activité des bactéries, laquelle activité s’exerce soit en présence d’oxygène, produisant alors du compost, soit sans oxygène, produisant alors du méthane.

Eaux pluviales : eau de pluie précipitée qui ruisselle à la surface du sol, vers le milieu naturel ou un réseau d’assainissement.

Eaux usées : toutes les eaux qui sont de nature à contaminer les milieux dans lesquelles elles sont déversées. Les eaux usées sont des eaux altérées par les activités humaines à la suite d’un usage domestique, industriel, artisanal, agricole ou autre. Elles sont considérées comme polluées et doivent être traitées.

Eaux usées domestiques : eaux usées issues principalement d’un usage domestique de l’eau.

Eaux usées industrielles : eaux usées issues principalement d’un usage industriel de l’eau.

Émissaire de rejets en mer : canalisation de gros diamètre qui collecte les eaux usées traitées provenant d’une STEP pour les rejeter en mer (en un point de rejet éloigné de la côte et dans les eaux profondes).

Eutrophisation : conséquence d’un enrichissement excessif en nutriments (azote, phosphore) conduisant à des développements végétaux anormaux. Ce phénomène est également fonction des conditions physiques d’écoulement (notamment vitesse d’écoulement et ensoleillement qui influent sur la température de l’eau). La pollution domestique et la pollution agricole sont les causes anthropiques majeures d’enrichissement en nutriments des masses d’eau.

Fermentation : processus biologique se déroulant dans un milieu privé d’oxygène, durant lequel les micro-organismes - bactéries, levures, moisissures - transforment certaines matières organiques.

Matière organique : déchets alimentaires de fruits et légumes, ordures ménagères, résidus agricoles (lisiers, fumiers) ou encore déchets industriels tels que poussières de céréales.

Masses d’eau : milieu aquatique homogène : un lac, un réservoir, une partie de rivière ou de fleuve, une nappe d’eau souterraine.

MBBR : traitement biologique de type culture fixée. La biomasse est fixée sur un support synthétique qui est maintenu en mouvement par fluidisation.

Microplastique résiduel : particules solides de matière plastique, composées de mélanges de polymères et d’additifs fonctionnels. Ils peuvent également contenir des impuretés résiduelles. Ces microplastiques peuvent se retrouver dans les eaux usées, puis dans les boues d’épuration.

Méthanisation : repose sur le phénomène biologique de fermentation des matières organiques. Cette dégradation naturelle peut-être mise en œuvre via des installations spécifiques, les sites de méthanisation, et permettre la production de biométhane.

Opération d’Intérêt National : aménagements reconnus d’importance nationale par un décret du Premier ministre pris après avis du Conseil d’État.

Perturbateurs endocriniens : substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants.

Poste de relèvement : est installé chaque fois que le niveau d’évacuation des eaux usées est situé en contrebas du réseau de collecte ou chaque fois que le niveau du réseau collectif arrive en contrebas du niveau de la station d’épuration. Il va alors pomper les eaux usées pour les acheminer à une côte d’altitude supérieure.

Réactifs : sels minéraux, simples ou polymérisés, et des polymères organiques, naturels ou de synthèse. Ils sont utilisés pour permettre une réaction chimique.

Réseau de chaleur : réseau thermique, permettant de distribuer des calories pour le chauffage ou le refroidissement après des différents immeubles ou installations qui lui sont raccordés.

Submersion marine : inondation temporaire et éventuellement épisodique de zone côtière, générée par la mer voisine, avec de l’eau salée ou saumâtre, lors d’évènements météorologiques ou océanographiques d’ampleur très inhabituelle.

Unité  de  valorisation énergétique : unité d’incinération des déchets permettant de produire de l’électricité ou d’alimenter un réseau de chaleur.